Au sommaire :; L'ethnicisation de la médiation sociale; L'institutionnalisation de "pacificateurs indigènes"; Les épreuves des intervenants sociaux à l'"intérieur".
Au cours de l'été 2006, l'évacuation du grand squat de Cachan occupé par des travailleurs immigrés fait grand bruit. Associations, riverains, élus locaux, fonctionnaires régionaux, partis politiques, people prennent position. Les uns et les autres, impliqués dans cet événement retentissant, veulent en faire un exemple de fermeté et de remise en ordre énergique, ou d'humanité et d'intégration...(extrait de la quatrième de couverture).
L'intervention des femmes-relais médiatrices exige une grande professionnalité : ces femmes sont confrontées à des situations complexes et délicates auxquelles elles doivent faire face avec beaucoup de compétences. Cet ouvrage présente les principes déontologiques qui précisent le cadre et les limites de leur intervention, énoncent des règles juridiques et éthiques et clarifient les rôle et place des femmes-relais médiatrices en affirmant leur position de médiateurs.
Après avoir posé les fondements de l'immigration à travers l'Europe, cet ouvrage, issu d'un colloque organisé par l'Institut Social Lille Vauban (Université catholique de Lille), s'intéresse à la religion en tant que médiation ; à la question des mineurs isolés et les pratiques innovantes à l'étranger (Canada, Italie, Espagne, Roumanie, Belgique, Angleterre, Suisse, etc.) ; aux questions des pratiques professionnelles, pour déboucher enfin sur les questionnements qui se trouvent au coeur du travail du social, "l'interculturalité", "les chocs culturels", "les modalités d'intervention auprès des personnes venues d'ailleurs".
La médiation est à la mode ; se retrouvant sous les feux de la rampe depuis plus de dix ans, elle se banalise et se voit alors employée à tout propos dans des acceptions, des secteurs professionnels et des cadres institutionnels fort différents les uns des autres. Les opérateurs de la politique de la ville ont fortement contribué à son développement. C'est ainsi que l'activité médiatrice, définie comme un processus de création et de réparation du lien social et de règlement des conflits de la vie quotidienne, apparaît, au cours des années dix-neuf cent quatre-vingt-dix, comme le nouveau remède à la « crise des banlieues ».Si la médiation sociale en milieu urbain s'est d'abord appuyée sur les jeunes issus du « terrain », elle s'est aussi organisée à travers l'expérience des « anciens » métiers de proximité (policiers, facteurs, gardiens d'immeubles...). Les gardiens-concierges exerçant leur activité professionnelle au sein du secteur immobilier social en sont un exemple tout à fait significatif. L'analyse que nous proposons sur la médiation dans les quartiers sensibles s'appuie, non seulement sur un ensemble de réflexions théoriques qui nous aident à comprendre l'activité médiatrice, mais également sur des données empiriques issues, à la fois d'une importante recherche nationale sur le métier de gardien-concierge, et de nos propres enquêtes et observations sur les politiques de la ville réalisées depuis plus de dix ans au sein du LASTES. (4e de couverture)
Depuis la fin des années 80, des services de médiation ont été crées afin de servir d'intermédiaire entre institutions françaises et familles immigrées. Des femmes migrantes, mères de familles, maîtrisant tant leur langue d'origine que le français ont été recrutées pour remplir cette fonction. Dans cet article l'auteur s'interroge sur leur rôle dans la division sociale et sexuée du travail d'intégration des familles migrantes, puis retrace leur parcours d'entrée dans le salariat afin de mettre en lumière leurs stratégies de vie.; Loin de n'être qu'assignées à une activité située dans la continuité de leur rôle au sein de l'espace domestique, ces médiatrices sont animées par un projet de vie spécifique et tentent de concilier émancipation individuelle par le travail et l'engagement collectif pour la promotion sociale des migrants.
Délinquance, violence, insécurité : les « banlieues » sont devenues le réceptacle de tous les maux de la société française. Comment en est-on arrivé là ? Quels sont les enjeux politiques et idéologiques d'une telle mise en scène des banlieues ? Quels effets engendre-t-elle sur le terrain ? Quelles réalités sociales conduit-elle à dissimuler ? S'appuyant sur une longue enquête menée dans les Hauts-de-Seine, l'auteur montre que la vie sociale dans les quartiers « difficiles » ne se résume pas à la délinquance. Parce qu'on assiste aujourd'hui à une criminalisation de fait des classes populaires, il était urgent de porter un autre regard sur ces espaces stigmatisés, de donner un aperçu des ressources disponibles, du fourmillement d'initiatives, des solidarités qui y sont à l'ouvre.; Banlieue
L'auteur propose une méthodologie de la médiation appliquée aux situations familiales internationales.
Longtemps, le travail sur autrui, le travail consistant à éduquer, à former, à soigner, s'est inscrit dans ce que j'appelle un programme institutionnel : le professionnel, armé d'une vocation, appuyé sur des valeurs légitimes et universelles, mettait en oeuvre une discipline dont il pensait qu'elle socialisait et libérait les individus. Les contradictions de la modernité épuisent aujourd'hui ce modèle et les professionnels du travail sur autrui ont le sentiment d'être emportés par une crise continue et par une sorte de décadence irréversible. (Présentation de l'auteur)
Le numéro du centre de ressources sur la gestion non-violente des conflits est consacré aux nouvelles formes de la médiation et aux formations existantes.
Peut-on trouver ou créer un espace tiers qui permette un travail sur le long terme avec des jeunes en difficulté issus de l'immigration.
Dossier sur la médiation scolaire en Belgique. Multiplicité des initiatives, qu'elles proviennent des enseignants, d'associations ou même de l'Etat et qui dénote un manque d'homogénéité et un manque de transparence : évacuation des conflits à l'école ou véritable dialogue avec les enfants pour reconstituer un lien social ?
L'ouvrage est consacré aux métiers de la médiation sociale qui concerne les jeunes issus de l'immigration. Même si ce livre ne pointe pas la spécificité de l'embauche en fonction de l'origine, il précise les objectifs des métiers créés dans les quartiers affectés surtout dans les transports en commun.